Refuge de Temple-Écrins

Le refuge de Temple-Écrins, situé à 2410 m d’altitude, est un véritable patrimoine alpin dans la Vallée du Vénéon. C’est à la fois un camp de base vers des courses mythiques (face sud de la Barre des Écrins ou Pic Coolidge), mais aussi un but de randonnée accessible en famille. L’ancien bâtiment, construit en 1928, dont on lit sur le site la trace des fondations, a été progressivement détruit par les éléments : il a laissé la place durant la Seconde Guerre mondiale au bâtiment que nous connaissons aujourd’hui.

Pour s’y rendre, le public doit se garer obligatoirement sur le parking de La Bérarde (terminus de la vallée) et monter à pied par un sentier qui chemine dans le Parc National des Écrins. Ce sentier, d’abord en pente modérée, devient plus raide et étroit à partir de la bifurcation du Carellet. L’accès véhicule est donc impossible. Seul un accès héliporté exceptionnel et très réglementé est envisageable. L’arrivée au refuge est la seule partie horizontale du parcours : le sentier débouche sur la plateforme de l’ancien refuge. Cette plateforme située à l’ouest permet la détente et l’accueil des montagnards à l’exterieur.

Une rénovation intégrale pour améliorer les conditions d'accueil
Piece de vie Temple-Ecrins ©Jean-Marc Aufauvre Pièce de vie ©Jean-Marc Aufauvre

Par ces travaux de rénovation, l’objectif est d’améliorer les conditions d’accueil du public, de travail et de vie de la gardienne.

Ce chantier est le fruit d’une réflexion initiée par la FFCAM, menée localement par la Commission des refuges de l’Isère de la Fédération et à laquelle ont été associés très activement l’ancien gardien (Guillaume Bailly) et la gardienne actuelle (Marie Gardent).

Un choix décisif a été de réduire la capacité d’accueil du refuge de 64 à 48 personnes, ce qui a permis :
♦   la modification des dortoirs, avec une individualisation des couchages et le regroupement en petit groupes différenciés,
♦   la création de sanitaires, avec une offre de W-C, de douches et lavabos augmentée,
♦   l’aménagement d’un volume recueil, pour permettre notamment l’accès des mineurs suivant les règles de sécurité en vigueur,
♦   le réaménagement des locaux d’accueil et de la salle à manger commune, avec la création d’apports de lumière et de vues,
♦   la construction d’un local gardien en extension et de plain-pied,
♦   l’intégration de panneaux solaires sur le toit nord,
♦   l’implantation d’un mât technique pour regrouper et recevoir les panneaux solaires d’hiver qui maintiennent les batteries en état et la parabole,
♦   la rénovation de la façade est.