Authentique escalade...






Les membres du GFAS (Groupe féminin alpi sud) ont réalisé les 11 & 12 juin un stage d'escalade artificielle sur le site de Baume de Canouille.
Voici le journal de bord de ces journées, encadrées Pierre-Olivier Blanc :
...Jour 1...
"Nous sommes six pour ce week-end de stage d'artif : Adeline, Anne, Claire, Emilie, Kayla, et notre invitée spéciale, Yu, du Club alpin Marseille Provence. On s'est donné rdv avec notre super encadrant, Pierre-Olivier, samedi matin à Vitrolles pour aller au site Baume de Canouille, secteur mur sud-est (oui, j'ai bien dit sud-est, en été, dans le sud). La marche d'approche n'est pas très longue, heureusement, parce qu'il faut dix tonnes de matériel pour faire de l'artif' - et à peu près dix litres de bière fraîche pour se réhydrater après. L'idée de cette première journée était de voir toutes les manips sur des petites couennes verticales.
"Après une démonstration par Pierre-Olivier de la progression en artif, c'était à nous ! Ça fait un peu bizarre, au début, de monter sur des étriers et en tirant au clou, mais ça vient assez rapidement. Par contre, il faut vraiment avoir confiance en le matériel : mettre tout son poids sur un crochet à goutte d'eau ou un micro-friend dans une fissure est un peu flippant quand-même.
"En fin de journée, quand on est enfin à l'ombre, on sort l'apéro et Pierre-Olivier engage une discussion autour du déroulement d'une course : préparation, entrainement, choix, déroulement, renoncement éventuel, motivation, débrief, prise d'expérience, jusqu'à ce que la tombée de la nuit nous oblige à rentrer.
...Jour 2...
"Dimanche, nous sommes allées sur le site de Parangon, secteur Mistral Gagnant, à Marseille. Aujourd'hui, l'objectif est de travailler le passage de surplombs et la rapidité. Les voies ici sont équipées (enfin sauf une, où Emilie a fait six mètres de grimpe uniquement sur crochet à goutte d'eau !), ce qui nous permet de progresser « rapidement » et de faire six voies de deux longueurs chacune. C'est ici où nous avons compris pourquoi PO a mis le hamac sur la liste de matos. L'artif, c'est long, trop long pour être pendu dans le baudrier pendant que l'autre grimpe. Plein d'émotions dans les passages de toî ! "Que ça soit en tête ou en second, c'est impressionnant ! Le gainage et la souplesse sont des amis !
"Ensuite, débrief, petite bière, et c'est la fin d'un autre weekend riche en formation et rigolades avec les GFAS.
"Bilan du week-end : trois chutes, zéro blessées, un étrier tombé, et sept coups de soleil…
"Mais le consensus général : l'artif, c'est long, ça fait mal aux reins, mais c'est rigolo !
Prochaine étape : la concave !"