Une réhabilitation à haute qualité environnementale
Amélioration de la gestion et du traitement de l’eau
La ressource limitée en eau nécessite des adaptations. L'alimentation en eau potable proviendra du captage d'une source située à 65 mètres environ, en amont du refuge. Les eaux pluviales de la toiture seront collectées et stockées dans une nouvelle citerne de rétention, d'une capacité de stockage de 50 m3. Les eaux pluviales, après filtrations et traitement, seront utilisées pour les besoins en eau des installations sanitaires. Enfin, le bâtiment sera autonome en termes de gestion des eaux usées grâce à la mise en place d’une fosse toutes eaux de 10 m3 suivie de filtres composés de fragments de coco.
Utilisation d’énergies renouvelables
A la seule exception du gaz en cuisine, l’ensemble des besoins énergétiques seront couverts par la production d’énergie renouvelable, prioritairement locale :
♦ Un poêle à bois permettra de chauffer la salle commune, notamment en hiver.
Une prise en compte des enjeux environnementaux
Le refuge est situé dans le site Natura 2000 des Aravis. Ce massif, à dominante karstique, présente une grande variété de milieux où dominent les formations rocheuses (éboulis et pavements calcaires) et les milieux ouverts, comme des pelouses très propices aux activités pastorales traditionnelles.
Ce site abrite quelques espèces emblématiques comme les tétras-lyres et les lagopèdes, des oiseaux rares et menacés à l’échelle nationale et européenne. La réhabilitation se veut limitée et n’aura donc que peu d’impact sur la zone Natura 2000 « Les Aravis ». Les rotations d’héliportage indispensables à la réalisation des travaux sont optimisées et mutualisées. Le plan de vol évite le plus possible les zones de reproduction et de tranquillité des tétras-lyres et des lagopèdes. Le démontage du monte-charge va limiter les risques de mortalité des espèces d’oiseaux présentes sur site.