Nuit en altitude au refuge d'Espingo

Il faut bien partir alors en route vers la1ère nuit en altitude mais avant il faut avaler les 850 m de dénivelé. Au départ aucunes difficultés, le terrain est plat mais plus le groupe avance, plus ça monte.

Le pique-nique se fait à l'ombre ou au soleil, entouré par des paysages luxuriant, sur la plate-forme des baraquements des wagonnets à l'écart du chemin. Une fois les estomacs rassasiés, c'est le reprise de l'ascension au rythme des « bonjour », « courage », « félicitations, vous êtes des champions » mais surtout des conversations entre les jeunes qui pour certaines ne manquait pas de piquant ! C’est ainsi que certains ont pu avoir une leçon de drague de la part de Xavier et Julien expliquant à Danvi que ça méthode quelque peu frontale n’était pas la bonne…

Petit à petit chaque pas amène plus haut. Soudain, là au-dessus de groupe, le ‘’paquet de tabac’’ (gros bloc de pierre servant lors des années de contrebande à planquer les paquets de tabac) marque le début de la fin. Plus qu’une 50m de dénivelé et le groupe est au col et au refuge un peu plus bas. La fatigue se fait sentir, les muscles sont endoloris et les gourdes vides. Il est tant d'arriver pour tout le monde.

Il aura fallu 6h de montée pour arriver au refuge. Les félicitations des autres randonneurs fusent, nos jeunes sont fiers d’eux et ils peuvent l’être. Ils ont bien mérités un petit apéritif !

En refuge y a des règles :

• pas de chaussures à l’intérieur,
• pas de sacs dans les chambres,
• une heure de repas sans retard possible

« Je peux avoir votre attention ? Vous sortez de vos sacs, votre drap, votre téléphone et vos papiers. Vous les mettez dans une caisse que nous monterons dans le dortoir. »

Pour le repas, le gardien a préparé d’une bonne soupe, un plat de riz accompagné de viande en sauce, du fromage du coin et en dessert une compote. Un régal ! 

A 21h, tout le monde est au lit, épuisés par la journée mais aussi par l’altitude.

Dimanche matin, après un bon petit-déjeuner, les sacs sont refait, les chaussures lacées, tous les randonneurs partis. C’est au tour de la section HandiCaf d’attaquer la descente. Tranquillement, chacun à son rythme avec des poses régulières les groupes se forment avec un tête Xavier, Simon, Nico B., Fabien, Julien L., Danvi, Thomas et Alexandra. Ils arrivent au lac d’Oô avec pas mal d’avance alors le groupe part prospecter pour trouver un coin sympa à l’ombre pour manger et quoi de mieux que le bord de la rivière ?

L’attente est longue, mais des randonneurs nous informent régulièrement de l’avancé des camarades. C’est Margot et Martine qui arrivent les premières. Philippe et Antoine ne sont pas loin eux non plus, puis arrivent Benjamin et Lola et enfin Marin avec Gérard et Suzanne.

Pieds dans l’eau et pique-nique une pose bien méritée. Il faut pourtant reprendre, certain commencent à fatiguer, les petites chutes s’enchaînent le pas est moins sûr.

C’est le sourire aux lèvres que nous arrivons enfin aux camions.

Félicitation à tous les membres de la section HandiCaf de Toulouse pour l'endurance et l’entraide dont ils ont su faire preuve !