Estéban Daligault

Dans la première répétition de la voie Base, en face ouest des Drus, ouverte en 2021 par le GMHM. Dans la cordée,  Robin Valet et... Virgile Devin, membre de l'équipe de France d'escalade sur glace ! Dans la première répétition de la voie Base, en face ouest des Drus, ouverte en 2021 par le GMHM. Dans la cordée, Robin Valet et... Virgile Devin, membre de l'équipe de France d'escalade sur glace !

Qui es-tu ? D'où viens-tu ?
J'ai 24 ans. Je suis né à Sallanches et je vis à Grenoble depuis septembre. Je travaille comme entraîneur et ouvreur en escalade au pôle France. 

Comment es-tu venu à la pratique de la montagne ?
J'ai découvert la montagne très jeune grâce à mon père, guide de haute montagne. Très tôt, j'ai eu envie de suivre ses traces. À l'âge de 10 ans, il m'a emmené gravir le mont Blanc, et depuis, je suis resté profondément amoureux de cet univers.

En as-tu une pratique professionnelle, ou envisages-tu d'en faire ton métier ?
Je pratique la montagne à un niveau amateur, avec pour objectif de devenir guide de haute montagne dans les années à venir.

Quel est ton sport de montagne d'excellence ?
Mon sport de prédilection en montagne est l'escalade, que j'aime sous toutes ses formes : trad, grandes voies, couenne…

Quelles sont tes plus belles réalisations en montagne ?
Parmi mes plus beaux souvenirs en montagne, Base (M8+/7a, 1000m) au Petit Dru, Incroyable (8a) au pilier Rouge du Brouillard avec sortie au mont Blanc, la voie Petit (8a+, 450m) au Grand Capucin (voies dans le massif du Mont Blanc, ndlr).

Et celles que tu rêves de réaliser ?
Cet hiver, j'aimerais réaliser Mini Blast (D+) à l'aiguille de Blaitière et Vol du dragon (M7+) aux Droites, dans la massif du Mont-Blanc. Cet été, je suis tenté par Histoire sans fin au Clocher du Portalet, toujours dans le massif du Mont-Blanc. Aussi, j'ai très envie de partir en expédition au Groenland pour grimper des bigwalls.

Une personne que tu admires ou à qui tu dois beaucoup ?
Je dois beaucoup à mon père, qui m'a transmis cette passion et m'a guidé dans mes débuts en montagne.

Qu'est-ce qui t'as poussé à vouloir intégrer le GEAN ?
Ce qui m'a poussé à intégrer le GEAN, c'est l'idée d'une aventure collective tournée vers un objectif commun : progresser et atteindre un haut niveau de performance en alpinisme. Je sais que ces équipes sont un véritable tremplin, à la fois pour progresser techniquement et pour vivre des aventures humaines inoubliables.

 

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