Caroline Minvielle

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Qui es-tu ?
Je suis ingénieure et monitrice d'escalade et de canyon, j'ai 35 ans.

D'où viens-tu, quelle est ton histoire avec l'escalade ?
Je viens de Pau, dans les Pyrénées où j'ai commencé l'escalade en falaise à l'âge de 6 ans. Depuis je suis accro au caillou ! J'ai bien fait quelques années de compétitions en salle pour me pousser et être avec mes amis, mais toujours en continuant à grimper dehors :  c'est sur les falaises que je me sens le mieux ! Après des années à travailler en tant qu'ingénieure en conception de matériel d'escalade, j'ai passé mon diplôme et je suis à présent monitrice d'escalade et de canyon. 

Quelles sont les réalisations dont tu es la plus fière ?  
Il y a deux grandes voies qui m'ont marquées par leur exigence de grimpe sur les pieds et l'effort mental pour les réaliser : El Topo (8a, 300m) dans le Verdon, enchainée sur deux jours consécutifs et Sendero Luminoso (7c), 500m à Potrero Chico au Mexique, réalisée à vue et à la journée.
Plus récemment, j'ai adoré grimper le grand dièdre de Book of Hate (8b) au Yosemite, autant pour l'image que je m'en faisais après avoir vu de nombreuses photos que pour sa gestuelle unique !

Celles dont tu rêves encore ?
Des voies qui me font rêver, il y en a baucoup, autant en falaise qu'en trad, grande voie ou big wall. Mais ce que je recherche surtout dans les grandes voies et big walls, c'est l'échange et le partage avec son partenaire de cordée, l'aventure vécue ensemble. Surtout, je rêve de vivre de nouvelles belles alchimies en paroi !

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Une personne que tu admires ?
Pour sa polyvalence et son humilité, Babsi Zangerl (Barbara Zangerl, grimpeuse autrichienne NDLR).

Une anecdote, un moment fort en montagne que tu aurais envie de nous partager ?
Un bivouac sur une paroi du Yosemite proche d'une cascade au sujet de laquelle le topo indiquait d'emmener sa tente pour se protéger du vent catabatique qu'elle générait la nuit. La vire était juste un peu plus grande que la tente et il a fallu la fixer avec des friends ou des poids dans le vide. La nuit, nous avons bien compris son intérêt ! Mémorable !

Pourquoi avoir rejoint ce groupe ? 
Ce groupe a une telle densité de passionnés au m² qu'il fait forcément rêver ceux qui aiment le caillou et les aventures en paroi. Le séjour à Bavella a été exceptionnel en termes d'entente, de dynamique sportive, de soutien et de partage, à la fois dans le quotidien que dans la grimpe. C'était ce que je m'imaginais du groupe avant d'en faire partie et je n'ai pas été déçue !

Quelles sont tes objectifs/tes envies à Val di Mello ?
Vivre de nouveaux moments forts entre passionnés sur de belles parois. Les voies suivront !


Découvrir ses réalisations lors du stage 2024 en Corse

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Photos à Bavella, en Corse : Arthur Delicque
Autres photos : répertoire personnel de Caroline

Caroline dans Mind Control (8c), à Oliana en Catalogne © pinopictures.

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Dans Book of hate (8b), Yosemite.

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Dans la voie Baraka (8a, non équipée) à Bavella

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Participant au rééquipement d'Octogénese (8b), auxTeghie Lisce, à Bavella.

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