Andréa, gardienne du refuge du Pinet

Andréa Ribout au refuge du Pinet © Andréa Ribout
Quel est ton parcours avant de devenir gardienne du refuge du Pinet ?

Je suis originaire de la vallée de Bethmale en Ariège et j'y ai donc découvert la montagne dès mon plus jeune âge avec mes parents.

Après un Bac professionnel hôtellerie-restauration, j'ai commencé à travailler comme serveuse et à faire des saisons. L'été j'étais sur la côte Atlantique ou en Corse et l'hiver à Ax-les-Thermes puis dans les Alpes. Cette vie professionnelle saisonnière m'a permis d'assouvir mes envies de voyages et de partir, sac sur le dos, à chaque inter-saison, avant d'aller en Nouvelle-Zélande pour un Programme Vacances-Travail.

J'ai fini par poser à nouveau mes valises en Ariège où j'ai redécouvert le plaisir d'aller en montagne et de pratiquer diverses activités de pleine nature comme la randonnée, l'escalade, le VTT ou encore le ski de randonnée. Je sais un petit peu tout faire sans pour autant avoir un gros niveau. Je suis polyvalente, tout comme il faut l'être pour être gardienne de refuge !

Enfant, j'étais la voisine d'Anoura, qui garde aujourd'hui le refuge de l'Etang d'Araing, et comme nous partageons les mêmes valeurs, c'est tout naturellement que j'ai commencé à travailler comme aide-gardienne dans ce refuge.

Après 5 saisons à l'Etang d'Araing, j'ai eu besoin de voir un peu ailleurs et de voler de mes propres ailes. J'ai alors passé le diplôme universitaire de gardien de refuge avant d'aller travailler avec Thomas au refuge des Cortalets durant la saison d'été 2022.

Aujourd'hui je suis très heureuse de devenir la gardienne du refuge du Pinet et il me tarde de vivre mon premier héliportage pour l'ouverture prévue mi-mai.

Qu'est ce que tu aime particulièrement dans ce métier ?

En premier lieu, j'aime le côté saisonnier et varié du métier de gardien de refuge. La saisonnalité est un mode de vie que je pratique depuis le début de ma vie professionnelle et qui me correspond. J'apprécie de travailler à fond avant de pouvoir profiter du temps libre de l'inter-saison.

Les changements de rythmes durant la saison me permettent également de vivre cette alternance qui me va bien. J'aime accueillir les clients, les voir arriver au refuge avec le sourire, échanger avec eux avant de les voir repartir, avec ce même sourire accroché aux lèvres, après un agréable séjour. Je savoure alors le calme retrouvé qui me permet d'être un peu seule dans ma bulle avant l'arrivée de nouveaux clients.

Je suis toujours contente quand vient le moment de monter au refuge. En étant aide-gardienne, je n'ai jamais eu un jour où je me suis dit « J'ai pas envie d'aller travailler ! ». Ce qui n'a pas toujours été le cas lorsque je travaillais en restauration. Vivre sur son lieu de travail c'est aussi un luxe qui me permet de ne pas avoir à prendre ma voiture ou les transports.

Exercer le métier de gardienne de refuge c'est aussi l'occasion pour moi de sensibiliser les clients aux questions environnementales. Lorsqu'ils sont en refuge, ils sont plus attentifs à ces problématiques que lorsqu'ils sont en bas dans leur quotidien. Evoquer les questions de gestion de l'eau, de l'électricité ou de la consommation de produits locaux me tient particulièrement à cœur.

Enfin, être gardienne de refuge me permet de mettre en avant les produits de la vallée et les traditions. Il me tarde donc de mettre à la carte de bons plats ariégeois comme la garbure (potée de légumes et viandes confites).

Pour réserver

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Période de gardiennage

De début juin à fin septembre et le printemps sur réservation.

Les activités praticables autour du refuge

Randonnée montagne   Randonnée 

 

Raquettes   Raquettes

Ski de randonnée   Ski de randonnée